En entreprenant l’achat d’une maison à Saint-Denis issue du parc ancien, il est important d’anticiper le coût des éventuelles rénovations dont le bien a besoin pour être parfaitement habitable. Mais pour cela, il faut connaître son état et ses défaillances, éléments révélés par ses diagnostics techniques. Mais comment savoir si ces examens sont fiables ? Des diagnostics contradictoires peuvent y aider. De qui s’agit-il ? Réponses.
Diagnostics techniques Vs diagnostics contradictoires
On parle de la même chose, des mêmes examens. La grande différence est que les diagnostics techniques sont réalisés sur l’initiative du vendeur tandis que les diagnostics contradictoires sont effectués à la demande de l’acheteur.
Leur objectif est également différent. Les premiers servent à informer de l’état du bien. Les seconds permettent quant à eux de vérifier que les premiers sont fiables. Pour le savoir, ils serviront de contre-expertises.
En ce qui concerne leurs natures, elles sont identiques. En effet, les diagnostics contradictoires sont pratiquement les mêmes examens fournis par le vendeur.
Le moment idéal pour entreprendre les contre-expertises
Si l’acheteur souhaite effectuer des diagnostics contradictoires, puisqu’ils ne sont pas obligatoires, il lui est conseillé de s’y atteler durant le délai de rétractation. Il lui est ainsi possible de ne pas poursuivre la transaction si l’état véritable du bien révélé par les contre-expertises ne lui convient pas.
Mais s’il n’a pas pu réaliser les contre-expertises à ce moment-là, il dispose de 12 mois après la signature de l’acte de vente pour les effectuer. En effet, pendant cette période, la responsabilité civile professionnelle du diagnostiqueur qui a établi le DDT du bien court toujours. En cas d’erreurs dans les diagnostics techniques, des recours pourront être adressés contre lui et le vendeur. Cela peut se manifester par la réduction du prix du bien ou par l’annulation de la transaction.